Les journaux reçus mercredi à l’APS ont mis l’accent sur la sortie des hôteliers pour interpeller leur ministre de tutelle, le procès des sages-femmes de l’hôpital Amadou Sakhir Mbaye de Louga (nord), poursuivies dans l’affaire Astou Sokhna, récemment décédée en couches, dans cette structure sanitaire.
Le président du Syndicat patronal de l’industrie touristique et hôtelière du Sénégal (SPHS) a interpelé, mardi, lors d’une conférence de presse, le ministre du Tourisme et des Transport aériens, Alioune Sarr, sur la mise en oeuvre des directives du chef de l’Etat pour la relance de ce secteur.
’’Non-respect des directives présidentielles : les hôteliers découpent Alioune Sarr’’, dit WalQuotidien.
’’Leur ardeur longtemps retenue par leur président Mamadou Racine Sy, les hôteliers ont piqué une crise de nerfs et ont taillé en pièces Alioune Sarr, ministre du Tourisme et des Transports aériens’’, écrit Walf.
Selon le journal, les hôteliers reprochent à leur ministre de tutelle de ’’tarder, depuis deux ans, à mettre en œuvre les mesures décidées par le chef de l’Etat pour appuyer l’industrie touristique et hôtelier fortement secouée par la Covid-19’’.
’’Ainsi, tour à tour, les patrons de réceptifs ont fustigé cette poudre aux yeux que leur jette le ministre qui fait fi des instructions de Macky Sall et lui a fait dire, à Pointe Sarène, que le secteur a bénéficié de 75 milliards de francs. Ce qu’ils ont démenti sans réserve’’, fait savoir la publication.
Sur le sujet, Vox Populi affiche à la Une : ’’Blocage du crédit hôtelier, de la mise en œuvre du mémorandum remis au chef de l’Etat : Racine Sy charge le ministre Alioune Sarr’’.
La publication rapporte ces propos de Racine Sy : ’’Nous avons aujourd’hui, l’impression qu’il n’y a plus de ministre du Tourisme. Nous demandons à la tutelle de se ressaisir et de nous faciliter la tâche’’.
L’Info souligne que ’’les professionnels du Tourisme qui ont traversé deux années difficiles à cause de la pandémie du Covid-19, ont procédé hier, à l’évaluation du mémorandum d’octobre 2020 et portant sur six points’’.
Selon L’As, ’’le patronat du Tourisme tire sur Alioune Sarr’’. Le Quotidien est aussi allé dans le même sens en titrant : ’’Crise du secteur du tourisme : Tour des lamentations’’.
D’autres journaux se sont intéressés à l’affaire Astou Sokhna, décédée en couches à l’hôpital Amadou-Sakhir-Mbaye de Louga (nord).
Quatre sages-femmes de cette structure sanitaire ont été placées sous mandat de dépôt ’’pour non-assistance à personne en danger’’. Elles seront jugées ce mercredi devant le tribunal des flagrants délits de Louga en même temps que deux autres sages-femmes inculpées mais remises en liberté.
’’Louga, affaire Astou Sokhna : la pression accouche du pardon’’, affiche à Une le quotidien Bës Bi Le Jour.
La publication signale que ’’tous les ingrédients semblent réunis pour une baisse de la tension à la veille du procès des agents de santé de l’hôpital de Louga’’.
En effet, ’’la famille omarienne a réuni hier les parents de la défunte, l’intersyndicale et l’ex-directeur de l’hôpital Amadou Gueye Diouf. Cet apaisement pourrait donner un verdict… d’apaisement, même si les acteurs de la santé ont annoncé une forte mobilisation devant le Tribunal’’, écrit le journal.
Selon La Tribune, ’’le sursis se dessine pour les sages-femmes incriminées’’.
’’C’est ce mercredi que s’ouvre devant le Tribunal de grande instance de Louga, le procès de l’affaire dite Astou Sokhna. Mais avec la médiation entreprise la veille par Serigne Cheikhou Tall de la famille Omarienne de Louga, les parents de la victime qui ont accordé le pardon aux sages-femmes vont retirer leur plainte et permettre au tribunal de prononcer le sursis contre les prévenus’’, indique la publication.
Le Soleil a mis le focus sur les prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau mondial marqué par les tensions consécutives à la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
’’Prix des denrées alimentaires et de l’énergie au niveau international : la grosse alerte de la Banque mondiale’’, titre le journal, notant que c’est ’’le plus grand choc sur les produits de base depuis les années 1970’’.
’’Les prix de l’énergie devraient grimper, cette année, de 50% et ceux du blé de 40% du fait de la guerre en Ukraine’’, signale la publication.
SG/OID/AKS
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